Le réseau Jean Monnet a été supporté par le programme Erasmus+ de l’Union Européenne de 2019 à 2023. Le réseau a échangé durant ces quatre années des connaissances et des pratiques sur 5 modèles différents. La frontière entre :
- La France et l’Allemagne
- La France et la Belgique
- L’Irlande et l’Irlande du Nord
- La Roumanie et la Hongrie
- Le Danemark et l’Allemagne
Une analyse comparative a également été effectuée entre la frontière du Canada et celle des Etats-Unis afin de déterminer si le modèle européen est transposable aux autres régions du monde.
La question principale adressée par le réseau était comment déterminer le rôle de la frontière dans le processus d’intégration européenne face aux processus de refrontiérisation et de requestionnement du modèle d’une « Europe sans frontières ». Par conséquent, le réseau Frontem visait à offrir un point de vue critique de la lecture de cette « Europe sans frontières ».
L’hypothèse mise en avant était que les frontières politiques n’ont jamais disparu et qu’il existe une ambivalence des frontières dans l’Union européenne chacune en tant qu’endroits de rencontre et d’échange, de moyens de protection et de délimitation.
Grâce à cette approche, le réseau souhaitait développer une approche plus différentiée et multidimensionnelle des frontières. Pour cette raison, un nouveau regard sur le rôle de la frontière dans l’intégration européenne s’est développé, considérant qu’il n’y a pas qu’un seul modèle de perception et de gestion des frontières dans l’Union européenne, mais qu’il dépend d’un contexte spécifique propre à chaque zone.
J’aimerais de ce fait remercier tous les partenaires du réseau Frontem pour leur disponibilité et leur investissement durant ces quatre années. Ce qui n’a pas été évident avec la crise du Covid-19 rendant la coopération internationale difficile. Les voyages ont été entravés par les nouvelles vagues de la pandémie et les événements Frontem, très souvent, ont dû être reprogrammés ou organisés avec d’extrêmes contraintes en termes de mesures sanitaires.
C’est pourquoi j’aimerais exprimer ma gratitude à l’égard des chercheurs ayant contribué à cet ouvrage :
- Steen Bo Fransen, Martin Klatt et Katarzyna Stoklosa du l’université du Danemark du Sud
- Anne Thévenet de l’Euro-Institut
- Joachim Beck de la Hochschule de Kehl
- Anthony Soares du centre pour les études transfrontalières d’Armagh
- Nicolae Paun de l’université de Bogdan Voda à Cluj_Napoca
- Giula Ocskay du service central européen pour les initiatives transfrontalières à Budapest
- Jean Peyrony et Jean Rubio de la Mission opérationnelle trasnfrontalière
- Fabienne Leloup de l’université catholique de Louvain
- Bernard Reitel de l’université d’Artois
- Emmanuel Brunet-Jailly et Olivier Schmidte de l’université de Victoria au Canada
À Sciences Po Strasbourg, j’aimerais adresser mes remerciements à :
- Jean-Philippe Heurtin, directeur de Sciences Po Strasbourg pour avoir porté le projet Frontem.
- Frédérique Berrod, professeure de droit à Sciences Po Strasbourg avec laquelle je partage une chaire mirroir ; avec laquelle également je coordonne et gère les activités dans Strasbourg
- Michel Deneken, président de l’université de Strasbourg qui supporte toutes nos activités Jean Monnet avec un enthousiasme particulier
Finalement, la réalisation de ce toolkit n’aurait pas été possible sans notre partenaire Anne Thévenet, directrice adjointe de l’Euro-Institut ; spécialement à Fabienne Schimek, qui a coordonné ce projet, collecté les différentes interventions et leur a donné forme. Elle a pu être assistée de nos quatre stagiaires du Master d’études internationales, Laura Abidi, Marion Dieudonne, Simon Vanlichtervelde ainsi que Vincent Tupinier, qui ont largement contribué au succès de la mise en œuvre de ce toolkit. À tous, je vous dis un grand merci et je suis très heureuse de cette fructueuse coopération.
Birte Wassenberg
Réseau Frontem
Professeure d’histoire contemporaine
Sciences Po Strasbourg