Les 18 et 19 novembre 2024 la Chaire Jean Monnet d‘histoire a eu l’honneur d’organiser un événement de grande envergure au Château de Pourtalès, réunissant experts, chercheurs et étudiants autour de questions clés sur la résilience et la coopération transfrontalière en Europe. Cet événement a permis de mettre en lumière des enjeux contemporains, notamment l’implication des citoyens dans les processus transfrontaliers et l’évolution des frontières européennes.
L’événement a commencé le 18 novembre avec une session d’introduction animée par Birte Wassenberg (Sciences Po Strasbourg), suivie par un exposé principal de Katja Sarmiento-Milwaldt, qui a posé les bases de la réflexion sur la participation des citoyens dans la gestion des questions transfrontalières. Son intervention a été suivie d’une première série de présentations d’étudiants.
Présentations des étudiants – Partie 1
Les étudiants ont partagé leurs recherches dans le cadre de groupes de travail, modérés par Martin Guillermo de l’AEBR et commentées par Andreas Ludwig (Université d’Eichstätt). Cinq groupes ont présenté leurs travaux : deux en lien avec le CEPA, deux de Sciences Po Strasbourg, et un de la Faculté de Droit de Strasbourg. Les thématiques abordées ont porté sur la coopération transfrontalière, l’intégration européenne et l’impact de la citoyenneté européenne dans les régions frontalières.
La journée s’est clôturée par une conférence finale des Chaires Jean Monnet.
Table ronde : “Territorial Euroscepticism in Border Regions”
La conférence finale a été marquée par une table ronde sur le thème de l’Euroscepticisme territorial dans les régions frontalières. Animée par Birte Wassenberg et Joachim Beck (Hochschule Kehl), cette table ronde a réuni plusieurs experts, dont Peter Balogh (Université Eötvos Lorand de Budapest), Katja Sarmiento-Milwaldt (Brunel University), Lucasz Moll et Elzbieta Opilowska (Université de Wrocław), ainsi que Tomas Nilson (Université de Halmstadt), Pierrick Bruyas (Université de Strasbourg), et Hynek Böhm (Université de Liberec). Les discussions ont permis d’explorer les différentes formes d’Euroscepticisme dans les régions frontalières de l’UE, notamment face à l’élargissement et aux politiques d’intégration.
L’événement s’est terminé par un apéritif et un dîner, favorisant les échanges informels entre les participants.
19 novembre : Jean Monnet Chairs
Le 19 novembre, la journée a débuté par un discours inaugural de Noriko Suzuki, professeure à l’Université de Waseda à Tokyo, qui a présenté une réflexion sur les dynamiques transfrontalières en Asie et leur comparaison avec les défis européens.
Présentations des étudiants – Partie 2
Les présentations des étudiants ont continué le matin, avec une deuxième série de sessions animées par Martin Guillermo et commentées par Andreas Ludwig. Cinq groupes supplémentaires ont présenté leurs travaux, cette fois encore en lien avec le CEPA, Sciences Po Strasbourg et la Faculté de Droit de Strasbourg. Les travaux ont abordé des sujets tels que la coopération régionale, les relations entre les États membres de l’UE et la gestion des crises transfrontalières.
World Café
L’après-midi a été consacré à un World Café, où les participants ont pu échanger dans une atmosphère interactive sur plusieurs sujets clés. Modéré par Anne Thevenet (Euro-Institute) et Pierrick Bruyas, le café a été structuré autour de cinq tables thématiques, animées par des secrétaires désignés : Peter Balogh (Université Eötvos Lorand), Tomas Nilson (Université de Halmstadt), Lucasz Moll (Université de Wrocław), Hynek Böhm (Université de Liberec). Les discussions ont porté sur des questions telles que les défis de l’intégration européenne, les migrations transfrontalières, et les politiques économiques communes.
Conclusion
L’événement au Château de Pourtalès a été un succès notable, favorisant des échanges intellectuels et pratiques autour des défis transfrontaliers en Europe. Les discussions ont permis de mieux comprendre les enjeux contemporains de l’intégration européenne, de la participation citoyenne et de la coopération régionale, tout en mettant en lumière des perspectives venant de plusieurs pays et institutions. Ces journées ont renforcé les liens entre les différents acteurs académiques et professionnels travaillant sur les questions de gouvernance et de résilience transfrontalière en Europe.