Le séminaire « Résilience économique et frontière« , organisé par le centre d’excellence franco-allemand Jean Monnet et l’ITI MAKerS le 15 mai 2024, a exploré divers aspects de la gestion de la résilience dans les régions transfrontalières. Les intervenants ont discuté des politiques de gestion de crise, de la comparaison des systèmes décentralisés, de la flexibilité et des ressources nécessaires, de l’importance des institutions publiques, des programmes européens de résilience, et des défis liés aux pannes électriques. Ils ont également souligné la créativité des collectivités locales en période de crise et la nécessité de collaboration, de communication et de lutte contre la désinformation pour renforcer la résilience.
Dans un cadre européen porté par des projets européens, ce séminaire a su dégager les problématiques et les points à souligner pour ses différents acteurs afin de répondre à la problématique de la résilience économique.
Hans Drewello a discuté des politiques de gestion de crise aux États-Unis, mettant en lumière le manque de politiques transfrontalières et l’importance de ne pas négliger les échelons locaux.
Birte Wassenberg a mis en avant l’originalité du centre Jean Monnet et ses événements tels que le borderwalk et le flamenco.
Brian Gerber, présenté par Emmanuel Muller, a comparé les systèmes décentralisés des États-Unis et de l’Allemagne, mentionnant les forces (flexibilité) et faiblesses (ressources) de la résilience. Il a insisté sur l’importance des institutions publiques dans l’amélioration de la résilience et la nécessité d’approches à l’échelle locale.
Amélie Barbier-Gauchard a abordé le programme Next Generation EU et l’emprunt européen pour une Europe plus verte, posant la question de la résilience administrative face à la gestion de nombreux projets.
Suzelle Lalaut a évoqué les différentes phases de la résilience, les obstacles réglementaires et l’incitation à la décarbonation, soulignant l’accompagnement de l’État et des collectivités territoriales.
Hansworg Drewello a parlé des pannes électriques, de l’importance de l’équilibre entre offre et demande, et a présenté des exemples de villes produisant plus d’électricité qu’elles n’en consomment.
Emmanuel Muller a discuté de l’analyse de tendances pour prévenir les scénarios catastrophiques, de la créativité des collectivités locales en période de crise et de l’importance de se projeter dans le futur pour identifier les faiblesses.
Mathias Holzner a conclu en abordant la normalisation des crises, la résilience de la population, l’implication des bénévoles, la communication et la lutte contre la désinformation, tout en soulignant la difficulté de prévoir les budgets nécessaires pour la prévention.
Le séminaire a mis en lumière les défis et les stratégies pour renforcer la résilience économique et transfrontalière, avec un accent particulier sur la collaboration, la flexibilité et l’importance des institutions publiques dans ce processus.